Tim & Disney

Mes weekends à Paris sont toujours intensifs. Déjà, je retrouve des amis que je ne peux pas voir tout au long de l’année, et j’essaye de profiter d’eux un maximum. Ensuite, Paris étant une mine de divertissement, je m’arrange pour à chaque fois pouvoir visiter une exposition. Ce mois-ci, j’avais jeté mon dévolu sur l’expo Tim Burton à la Cinémathèque Française… Bon, il faut dire aussi que c’était le dernier weekend pour avoir un aperçu de l’univers du réalisateur américain. Donc forcément, il y avait du monde ! Après avoir fait la queue pendant près de 2 heures, nous pénétrons dans le bâtiment…On prend l’ascenseur, toutes excitées en vrai fan de Tim Burton. Le premier film de Tim Burton que j’ai vu est “Charlie et la Chocolaterie”. Finalement c’est un de ses films les plus récents, mais j’avais 14 ans lorsqu’il est sorti. Je me souviens être repartie avec une bonne impression et cela reste un de mes films préférés, même si j’ai ensuite découvert les merveilleux “Edward aux mains d’argent”, “Beetlejuice”, “Pee-Wee Big Adventure”… Nous arrivons au début de l’expo ou une masse de gens s’agglutinent, essayant tant bien que mal d'apprécier une vidéo d’un projet scolaire de Burton ou une illustration fantastique. C’est une vraie peine pour faire le tour des salles. Même pas envie de prendre des photos, d’ailleurs cela semble impossible. Dans la première salle, on peut découvrir des photos polaroid agrandies de l’artiste, pas toujours bien éclairés (notamment celles du haut) mais intéressantes, belles selon l’esthétisme Burton. Ensuite on enchaine sur des illustrations rangées par thématiques, entremêlées de vidéos diverses de courts métrages, des travaux scolaires, des sculptures, modèles réduits de ses personnages inquiétants… La partie que j’ai trouvé la plus intéressante était celle consacré à son travail au sein des studios Disney. On peut y voir tout le travail de Burton pour le film “Taram et le chaudron Magique”. Aucun des dessins n’aura servi au film final, en fait Tim Burton est un peu un frustré de Disney. On peut le voir dans certains de ses croquis personnels qui parfois comportent des têtes de Mickey détournées, montrant que chez Disney, il faut rentrer dans le moule pour exister. Vers la fin de l’exposition, on trouve des croquis préparatoires de films, costumes… Cette partie aurait pu être un peu plus consistante à mon gout. Ah oui, et à la fin, il y a des grands cadres rectangulaires avec…des serviettes en papier recouvertes de dessins de Burton ! Dans le style On-savait-plus-quoi-mettre-alors... Bilan de cette visite : trop de monde, donc expo beaucoup moins appréciable mais des œuvres de qualités même si le parcours comporte quelques lacunes.

Bizarrement, c’est également ce weekend que j’avais choisi pour retourner pour la énième fois à Disneyland Paris. Mon esprit d’éternelle enfant fait que j’apprécie toujours autant ce lieu, même si certains automates me font rire parfois, avec leurs mouvements saccadés. C’est un univers fantastique, qui est en fait semblable à celui de Burton. La aussi, nous avons pu profiter de files d’attentes interminables. Bon, ne nous plaignons pas trop, la matinée était assez calme niveau affluence. Au programme : Peter Pan, It’s a small world, Indiana Jones, Le manège des tasses, Pirates des caraïbes, La maison hantée, Space Mountain, Crush coaster, le train de la mine et pour finir une superbe parade spéciale 20 ans, avec Baloo et Merlin l’enchanteur à fond sur les pas de danse ainsi que d’autres personnages chantant en playback une chanson entêtante avec des sourires radieux (et une sacrée couche de maquillage). Le monde merveilleux et surfait de Disney me plaît malgré tout.